Homélie du 2ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 23 avril 2011
Textes bibliques : Lire
En ce 2ème dimanche de Pâques, l’Eglise nous invite à tourner notre regard vers le mystère de la “divine miséricorde”. Parmi les textes de ce jour, seule la seconde lecture, la lettre de saint Pierre nous en parle explicitement. Elle nous invite à louer Dieu qui, “dans sa grande miséricorde… nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus pour une vivante espérance”. Mais en y regardant de plus près, nous voyons bien que cette miséricorde divine transparaît également dans les autres textes bibliques de ce jour. Toute la liturgie de la Parole prolonge la bonne nouvelle de la résurrection par l’amour miséricordieux du Père.
La première lecture nous donne le témoignage de l’Eglise primitive. Elle ne cesse de s’agrandir dans la force de l’Esprit Saint. Par la bouche des apôtres, le Christ annonce la bonne nouvelle. Il guérit et il chasse le mal. Le même Esprit Saint continue à agir dans l’Eglise d’aujourd’hui. Il nous précède dans le cœur de ceux qu’il met sur notre route. C’est sous son impulsion que des milliers de jeunes se préparent aux JMJ de Madrid. Comme les premiers chrétiens, nous sommes tous envoyés pour annoncer que le salut en Jésus Christ est là, mais le principal travail, c’est lui qui le fait dans le cœur de chacun.
Avec le psaume 117, nous rendons grâce au Seigneur dont l’amour est éternel. Cet amour est plein de miséricorde. Dieu ne cherche qu’à nous combler, non à cause de nos mérites mais parce qu’il nous aime. Il veut nous associer tous à sa victoire sur la mort et le péché. Il veut nous faire participer à la joie du Salut. Au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet océan d’amour qui est en lui. Alors oui, plus que jamais, nous pouvons chanter et proclamer : “Rendez grâce au Seigneur, il est bon, éternel est son amour.”
L’évangile nous invite à faire un pas de plus dans la découverte de cette miséricorde divine. C’était au soir du premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche soir. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient car ils avaient peur ; en raison du climat de haine et de violence qui régnait sur Jérusalem depuis la mort de Jésus, ils craignaient pour leur sécurité. Cette peur, nous la connaissons bien : Dans certains pays, les chrétiens sont massacrés. Ailleurs, ils sont tournés en dérision. Nous vivons dans un monde imprégné par l’indifférence, l’incroyance et la “mal croyance”. Or c’est dans ce monde tel qu’il est que nous sommes envoyés pour témoigner de notre foi en Jésus Christ.
Comme il l’a fait pour les apôtres puis pour Thomas, le Seigneur ressuscité nous rejoint dans nos enfermements. Pour lui, toutes les barrières qui nous enferment, ça ne compte pas. Il est toujours là, et il ne demande qu’à nous rejoindre au cœur de nos vies et de nos déroutes. Il reste Emmanuel, “Dieu avec nous”. Nous avons vu que Thomas a eu beaucoup de mal à croire en cette bonne nouvelle. Pour lui, ce n’était pas possible. Il avait vu Jésus mort sur la croix et enfermé dans son tombeau. Il ne pouvait pas imaginer qu’il ressusciterait. Nous n’avons pas à sourire de son incrédulité. Si nous avions été à sa place, nous n’aurions pas fait mieux.
Mais voilà que Jésus lui-même rejoint ses apôtres au cœur même de leurs doutes et de leur détresse. Sa première parole est un message de paix. Cette paix, c’est la joie retrouvée, c’est la miséricorde et le pardon, c’est la réconciliation. Au moment de les envoyer en mission, il veut les libérer de cette angoisse qui les obsède. Il veut leur redonner force et courage car ils auront une longue route à parcourir. Ils seront envoyés pour annoncer au monde entier que tous sont appelés à se convertir à Jésus Christ et à accueillir la miséricorde qu’il ne cesse de vouloir nous offrir. Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes les héritiers de ce témoignage des apôtres et nous sommes envoyés, nous aussi, pour le communiquer autour de nous, dans nos familles, nos lieux de travail et nos divers milieux de vie. Notre foi ne sera vraiment vivante que si elle rayonne. Le Seigneur nous attends dans notre monde, à l’endroit où il nous a placés pour que nous portions du fruit. Il aime réaliser des merveilles dans notre vie ordinaire et rien ne peut nous séparer de son amour.
En ce jour, notre regard se porte une fois de plus vers la première communauté des croyants. Comme eux, nous sommes invités à appuyer notre vie chrétienne sur quatre piliers :
– Fidélité à l’enseignement des apôtres pour approfondir notre foi et permettre à la bonne nouvelle de transformer notre vie de baptisés.
– Fidélité à la communion fraternelle pouvant aller jusqu’au partage des biens.
– Fidélité à la fraction du pain et donc à l’Eucharistie.
– Fidélité à la prière, soit à la maison, soit en communauté.
Ces quatre fidélités sont nécessaires. C’est grâce à elles que nous pourrons donner le vrai témoignage de notre vie de baptisés.
Chaque dimanche, le même Seigneur ressuscité rejoint les communautés rassemblées en son nom pour l’Eucharistie. Nous le prions ensemble, les uns pour les autres : Envoie sur nous ton Esprit pour aller vers les hommes d’aujourd’hui, leur apporter ta Parole qui éclaire, leur offrir ton amour. Sois avec nous, Seigneur, pour que nous soyons un instrument docile et fidèle de ton Esprit.
D’après diverses sources
merci et bonne fête de pâques et que le seigneur vous assiste dans votre mission
1er Mai 2011 ! Que d’événements évoqués en ce dimanche du temps pascal ! C’est toujours la fête du travail sous le patronyme de St Joseph travailleur. En plus, ce qui touche particulièrement les chrétiens et beaucoup d’autres, croyants ou non, à Rome, la béatification du Pape Jean Paul II, universellement admiré. C’est encore le Dimanche de la « Divine Miséricorde », une fête liturgique instituée d’ailleurs par Jean Paul II.
En ce dimanche de clôture de l’octave de Pâques voilà une occasion renouvelée de raviver notre foi et notre amour du Christ ressuscité, toujours vivant.
L’Evangile (Jean 20, 19-31) est en lien avec Pâques et la résurrection de Jésus. Il s’est manifesté à plusieurs occasions comme le mentionneront les Evangiles. C’est « le soir du premier jour de la semaine », premier dimanche. Témoins de sa passion, de sa mort en croix, et de sa mise au tombeau, ses disciples se sont retirés dans une salle « aux portes verrouillées car ils avaient peur des juifs ». Jésus vient au milieu d’eux et leur dit : « la paix soit avec vous ». Il leur montre ses mains et son côté. Le voyant, ils sont « remplis de joie ». Jésus souffle sur eux : « Recevez l’Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis », immense grâce du pardon offerte à toute l’humanité, dont son Eglise héritera pour le salut du monde.
« L’un des Douze, Thomas, n’était pas avec eux ce jour là. Le dimanche suivant, les disciples sont réunis dans les mêmes conditions. Thomas est présent. Jésus vient redisant : « la paix soit avec vous ». Il est la Paix qui apaise, réconforte, rend joyeux lorsqu’elle pénètre le cœur. A Thomas il montre ses mains et son côté et l’invite à toucher : « cesse d’être incrédule, sois croyant » – « Mon Seigneur et mon Dieu ! » : Transformé Thomas retrouve la foi en Jésus, comme Dieu parmi eux. « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu », béatitude énoncée par Jésus. Elle nous touche dans notre condition actuelle..
Les douze apôtres et certains disciples ont pu voir, toucher Jésus, manger avec lui, être témoins encore de ses actes d’amour jusqu’à son retour auprès du Père. Ils auront la mission fondamentale de transmettre leur foi au Christ ressuscité, ce qu’ils feront jusqu’au témoignage du martyr.
« Dans les premiers jours de l’Eglise », nous dit le récit des Actes, leur comportement s’effectue avec une vie changée, renouvelée. Ils sont « fidèles à écouter l’enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain (il s’agit de l’Eucharistie) et à participer aux prières (en communauté) ». Si les Apôtres accomplissent alors « prodiges et signes », les croyants « mettaient tout en commun » ; « vendaient leurs biens pour partager le prix entre tous selon les besoins de chacun ». Une vie qui trouvait « bon accueil auprès de tout le peuple » et en faisait entrer nombreux dans leur communauté.
Un exemple qui nous interpelle pour vivre en vrais chrétiens !
« Eternel est son amour !» Ce refrain, fréquent dans les Psaumes, est le cri d’action de grâce des chrétiens d’hier et d’aujourd’hui pour manifester leur amour du Seigneur. « Ma force et mon chant, c’est le Seigneur » Comment ne pas nous réjouir ? « Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ».
Avec St Pierre (2ème lecture) nous pouvons dire : « Béni soit Dieu, le Père de Jésus Christ notre Seigneur : dans sa miséricorde il nous a fait renaître grâce à la résurrection de Jésus Christ pour une vivante espérance ». C’est l’espérance du pardon de nos péchés, quels qu’ils soient ; c’est l’héritage participé avec Jésus et sa Mère au Royaume de l’Amour. « Divine miséricorde ! » Avec joie nous pouvons l’exprimer : elle nous rend « enfants de Dieu » pour ne faire plus qu’un seul Corps en Jésus, une seule famille pour la vie éternelle.
LE TEMPS PASCAL POUR CROIRE
La résurrection de Jésus n’est pas une « happy end », une façon heureuse de surmonter le tragique de la croix. Elle n’est pas un simple miracle destiné à démontrer la vérité du christianisme. PÂQUES n’est pas une fête parmi d’autres. Elle n’est pas le signe du retour du printemps. Elle n’est pas un temps de congé et de vacances. Elle est une réalité d’une telle richesse, d’un enjeu si considérable,
– qu’elle doit être bien préparée : 40 jours de carême.
– et surtout bien approfondie : 50 jours de TEMPS PASCAL.
Pâques a été le sceau divin proclamant la vérité de la PAROLE de Jésus.
Pentecôte sera le don de l’ESPRIT, du SOUFFLE, de l’ENERGIE divine pour nous rendre capables de vivre selon cette Parole.
Entre les deux fêtes : 50 jours, 7 semaines de « TEMPS PASCAL » pour nous faire désirer cet Esprit. Les premières générations appelaient ce temps LE GRAND DIMANCHE, la période sans tristesse ni larmes, le laps de temps joyeux pour intérioriser le message du Christ, pour prier et exciter l’envie de vivre aujourd’hui selon l’Evangile afin d’accomplir la mission universelle du salut du monde.
PÂQUES ET PENTECOTE ENSEMBLE
D’après S. Luc les disciples ont attendu 50 jours pour recevoir le Souffle de Dieu. Or S. Jean, lui, raconte – et c’est l’évangile de ce jour- que Jésus a donné le Saint-Esprit à ses apôtres en leur apparaissant au soir même de sa résurrection. Contradiction des deux auteurs ? Non, mais lectures complémentaires du Mystère qui ne pourra jamais être enfermé dans un discours unique.
En effet quiconque croit que Jésus est ressuscité reçoit, du fait même, l’Esprit-Saint.
Mais, ensuite, il est facile d’oublier que le Ressuscité est d’abord le crucifié, que Jésus n’est vivant que parce qu’il a aimé jusqu’à donner sa vie et donc que l’Esprit n’est offert que pour nous entraîner sur le même chemin.
Combien de personnes demandent le baptême comme « une bénédiction », une grâce, un rite religieux mais sans être tenus de vivre selon toutes les exigences explicitées dans les évangiles ?
Et on se revendique souvent aujourd’hui de « spiritualités » diverses, raccordées à telle ou telle religion et même à l’athéisme.
C’est pour contrer ces dérives, pour éviter la séparation mortelle entre Christ et Esprit, entre Croix et Vie, que Jean raconte que Pentecôte est soudée à Pâques, que Jésus n’offre l’Esprit qu’à ceux qui l’attendent, l’accueillent et regardent LES PLAIES DU CRUCIFIE en tant que source unique et définitive de la Vie divine.
C’était après la mort de Jésus, le soir du 1er jour de la semaine.
Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs.
Jésus vint et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous » ; après cette parole, il leur montra ses mains et son côté.
Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ». Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l’Esprit-Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus ».
Au lendemain de la grande fête nationale de la Pâque, mémoire de la libération d’Egypte, ces hommes sont triplement enfermés :
– Dans la honte du péché puisqu’ils ont abandonné leur maître qu’ils avaient promis de défendre.
– Dans le deuil puisque Jésus est mort sur la croix et enseveli dans la tombe.
– Dans la peur puisque les autorités vont sans doute chercher à les arrêter.
Mais le SEIGNEUR VIENT. Il ne jaillit pas du groupe comme une hallucination collective, il n’est pas inventé comme une légende pour se consoler. Si, jadis, dans l’Ancien Testament, Dieu venait habiter le temple de pierres, maintenant Jésus est la Présence divine qui vient demeurer dans son peuple. Le centre de l’Eglise est la présence incandescente du Ressuscité. C’est pourquoi Jésus avait pu proclamer : « Détruisez ce temple (de Jérusalem) et je le relèverai en trois jours » (2, 19). La Maison de Dieu, c’est l’Assemblée de l’Eglise.
Jésus Seigneur les libère de leur triple enfermement :
– Voici les traces de ma Passion : regardez-les non comme un reproche, non comme votre condamnation mais au contraire comme le pardon de vos péchés.
– Chassez la tristesse de la mort : Je suis vivant pour toujours.
– Ne craignez plus vos adversaires : ouvrez les portes, n’ayez pas peur.
Quelle JOIE les comble !
« Vous êtes maintenant dans l’affliction mais je vous verrai à nouveau, votre cœur alors se réjouira et cette joie, nul ne vous la ravira » (Jn 16, 22)
Quelle FORCE nouvelle les saisit ! Elle les rendra capables d’affronter les critiques et les persécutions.
« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous… » (15, 18)
Ils connaissent la « SHALOM », la PAIX profonde que le monde ne peut offrir.
« Je vous laisse la Paix, je vous donne ma paix. Ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse d’être bouleversé et de craindre » (14, 27)
L’ENVOI …LA MISSION
Reconnaître Jésus vivant et recevoir son Esprit ne confine pas dans une dévotion privée, dans un « cocoon ». Le don de l’Esprit est Paix mais également ENVOI.
« Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » :
il y a là bien plus qu’une comparaison, comme si Jésus demandait que ses disciples l’imitent. Il veut dire qu’il n’y a qu’une MISSION : dans le Souffle de l’Esprit, Dieu a envoyé son Fils qui, à son tour, envoie les siens grâce au même Souffle. La mission du Fils se prolonge dans la mission du Souffle qui soulève les croyants.
Autrement dit la Mission de l’Eglise n’est pas un ordre supplémentaire qu’elle aurait à écouter et à mettre en œuvre quand elle le décide et selon ses possibilités. Le fait même d’être communauté pardonnée la rend communauté miséricordieuse ; le fait d’être pacifiée la constitue pacifiante.
Dire : Je crois, c’est dire : Je suis envoyé aux autres. Et vivre en conséquence.
CROIRE que Jésus Seigneur nous est présent nous dynamise pour ESPERER apporter le pardon et la paix à tous les hommes que nous avons à AIMER.
THOMAS ET LES ABSENTS
Magnifique expérience des premiers apôtres ! Mais qu’en est-il de ceux qui n’étaient pas là ? L’épisode de Thomas nous répond. Il était absent de cette réunion. Devant les affirmations de ces collègues, il se cabre : « Impossible ! Je ne peux croire ! » . Remarquons :
— D’abord que Saint Pierre, Saint Jean et les autres ne parviennent pas à convaincre leur collègue. C’est dire la difficulté énorme de transmettre la foi en la résurrection.
— Thomas ne cèdera qu’à l’assemblée générale « huit jours après », c.à.d. le 1er jour de la semaine suivante, le dimanche suivant. C’est seulement alors que Jésus re-vient. Il faut rejoindre la communauté du dimanche.
— Jésus semble comprendre l’exigence de son apôtre : voir, toucher…Mais il n’est pas dit qu’effectivement Thomas touche. Et le Seigneur l’appelle à dépasser cette exigence : « Cesse d’être incrédule mais croyant ».
Le plus incrédule des apôtres est celui qui va confesser la plus haute des fois : « MON SEIGNEUR ET MON DIEU ». Il arrive qu’un converti croie mieux qu’un chrétien héréditaire.
Jésus proclame le bonheur de cet état qui fut dorénavant et jusqu’à la fin le nôtre : croire sans voir
HEUREUX CEUX QUI CROIENT SANS AVOIR VU.
CONCLUSION DE L’EVANGILE DE JEAN
« Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre. Mais ceux-ci y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu et afin que, en croyant, vous ayez la Vie en son Nom »
– Jean avoue qu’il n’est pas un simple historien qui raconte des événements. Son livre n’est pas une information pour apprendre ce qui s’est passé exactement.
– Pour lui, Jésus a fait des SIGNES. Les actes et les discours de Jésus ont été pour lui des faits chargés de signification, ils renvoyaient à une profondeur cachée. Ils voulaient révéler une Personne.
– Jean a opéré un choix : il n’a rapporté que « 7 signes ».
– Il souligne le but de son écrit : Pour que le lecteur CROIE
QUE JESUS EST LE MESSIE FILS DE DIEU
POUR QUE, EN CROYANT, IL VIVE DE LA VIE DIVINE.
Donc : Il y a eu des événements
Qui ont été interprétés par Jean (et les autres disciples) comme des signes
Il les a mis par écrit
Pour que le lecteur lise, réfléchisse, médite, comprenne QUI EST JESUS : CHRIST FILS DE DIEU
Et devienne HEUREUX de croire sans voir
Alors chaque « dimanche » (= jour du Seigneur), il rejoint l’assemblée de ses frères et sœurs.
Ils ne « voient » pas Jésus – mais les signes de sa présence : LE PAIN DE VIE et LE VIN NOUVEAU DE CANA
Ensemble ils sont HEUREUX de confesser : « MON SEIGNEUR ET MON DIEU »
Ils se savent pardonnés par les plaies de sa Passion, ils sont remplis de Paix et de Joie.
Ils sont envoyés dans le monde pour offrir à tous le pardon des péchés.
Là est l’événement tournant de l’histoire
Là est la mission capitale, l’œuvre la plus essentielle qui se déroule dans l’histoire.
Raphaël D
Homélie du Père Daniel Meynen (à écouter)
http://meynen.homily-service.net/an2005/mp3/a2dimpaq.mp3
Père Jean, merci de parler de la bonté inouïe du Seigneur.Je me représente Dieu comme quelqu’un qui apaise, qui ne punit pas et comme une divinité proche à laquelle je parle de mes “petits ennuis.” Dieu est partout et il est aussi avec nous et en nous.
Si le Seigneur ne nous laissait, ne fût-ce qu’une seule seconde, toute vie disparaîtrait à l’instant même en nous. Et Dieu, qui est aussi tout amour, sait respecter notre liberté c’est pourquoi notre vie n’est pas écrite à l’ avance.
Jésus est ressuscité et je le sens à travers mes actes : je suis plus à l’écoute de tous ceux que je côtoie, tout me paraît beau, les gens, la nature ce qui prouve que cette année PAQUES m’a marquée !
Seigneur, tu représentes le modèle idéal que je veux essayer de suivre. Alors, je réponds “OUI” à ton appel.
JOYEUSES PAQUES (c’est valable 50 jours je crois)
Christiane